PACA

Présence de Dinophysis sur les points de surveillance "Rousty et " Courbe ".

Alerte aux toxines lipophiles sur les points "Rousty et " Courbe ".

Début de la période à risque aux toxines lipophiles sur les points de surveillance "Jaï" et "Massane".

CORSE

Eléments explicatifs sur Dinophysis

Les dénombrements phytoplanctoniques sont réalisés au microscope optique inversé, selon la méthode d'Utermöhl

< LD signifie "inférieur à la Limite de Détection", cette LD est généralement de 100 cellules par litre

La seule présence de Dinophysis ou de Phalacroma suffit à déclencher ou poursuivre la recherche de toxines lipophiles dans les coquillages de la zone concernée à l'exception des zones à risque en période à risque qui sont échantillonnées pour recherche de toxines lipophiles même en l'absence de ces deux genres dans l'eau. Ce seuil ne s'applique pas non plus pour les gisements profonds du large dont la surveillance est réalisée directement dans les coquillages

Eléments explicatifs sur les toxines lipophiles

Sont présentés ici les résultats pour les toxines réglementées appartenant aux familles de toxines suivantes :  AO (Acide okadaïque), DTXs (Dinophysistoxines), AZAs (Azaspiracides) en µg/kg et YTXs (Yessotoxines) en mg/kg. La méthode utilisée est la méthode officielle du LNR de l'Anses (version en vigueur).

NOUVEAU : le règlement délégué (UE) 2021/1374 de la Commission, paru au journal officiel de l’Union européenne du 20 août 2021, a modifié l’annexe III section VII chapitre V point 2c du règlement (CE) 853/2004 relative aux normes sanitaires applicables aux mollusques bivalves vivants pour ce qui concerne les toxines marines lipophiles : la référence aux toxines du groupe des pecténotoxines (PTX) est supprimée : "le point c) est remplacé par le texte suivant: «c) pour l’acide okadaïque et les dinophysistoxines pris ensemble, la quantité totale ne doit pas dépasser 160 microgrammes d’équivalent-acide okadaïque par kilogramme". La détermination des analogues des pecténotoxines  n’est plus requise.

Les seuils de sécurité sanitaire définis dans la réglementation européenne sont (par kg de chair de coquillage):

- AO+DTXs : 160 µg/kg

- AZAs : 160 µg/kg

- YTXs : 3.75 mg/kg

La Limite de Quantification (LQ) est la valeur en dessous de laquelle il n'est pas possible de quantifier la toxine, elle est variable selon le laboratoire d'analyse.
 

Eléments explicatifs sur Pseudo-nitzschia

Les dénombrements phytoplanctoniques sont réalisés au microscope optique inversé, selon la méthode d'Utermöhl

< LD signifie "inférieur à la Limite de Détection", cette LD est généralement de 100 cellules par litre

Les seuils d'alerte Pseudo-nitzschia retenus pour déclencher ou poursuivre la recherche de toxines amnésiantes dans les coquillages de la zone concernée, sont de 300 000 cellules par litre pour le groupe des fines (Pf) et de 100 000 cellules par litre pour les autres groupes (Pa).

Ces seuils ne s'appliquent pas pour les gisements profonds du large dont la surveillance est réalisée directement dans les coquillages.

Eléments explicatifs sur les toxines amnésiantes

Sont présentés ici les résultats pour les toxines réglementées appartenant à la famille des toxines amnésiantes : acide domoïque (AD) et ses dérivés. La méthode utilisée est la méthode officielle du LNR de l'Anses (version en vigueur). Le seuil de sécurité sanitaire défini dans la réglementation européenne est égal à 20 mg d'équivalent AD / kg de chair de coquillage.

La Limite de Quantification (LQ) est la valeur en dessous de laquelle il n'est pas possible de quantifier la toxine, elle est variable selon le laboratoire d'analyse

Eléments explicatifs sur Alexandrium

Les dénombrements phytoplanctoniques sont réalisés au microscope optique inversé, selon la méthode d'Utermöhl

< LD signifie "inférieur à la Limite de Détection", cette LD est généralement de 100 cellules par litre

Les seuils d'alerte Alexandrium retenus pour déclencher ou poursuivre la recherche de toxines paralysantes dans les coquillages de la zone concernée, sont de 5000 cellules par litre pour A. catenella/tamarense (1000 c/L pour l'étang de Thau) et de 10 000 cellules par litre pour toutes les autres espèces d'Alexandrium.

Ces seuils ne s'appliquent pas pour les gisements profonds du large dont la surveillance est réalisée directement dans les coquillages